
Une semaine de Grand Raid, c'est d'abord l'occasion pour chaque Réunionnais de constater qu'il a au moins un (grand) fou dans son entourage. On s'est demandé si tout le monde en était capable, car au fond, on a tous un peu envie d'être le fou des autres non ? Préparation physique, force mentale, motivations, alimentation : le point sur les éléments essentiels à mettre en place pour mieux s'y préparer !
En théorie le Grand Raid tout le monde peut le faire !
164 km de course pour 1 0000 m de dénivelé positif, entre 24 et 60 heures d'effort… On ne vous cache pas qu'il faut de l'endurance pour boucler le Grand Raid !
Il y a autant de raisons de faire le Grand Raid que de traileurs ! Défi personnel ou collectif, en famille ou entre amis, exploit ou performance sportive, pour une cause médicale, pour une personne, pour la fierté de dire « j’ai survécu »… tous les fous sont animés par un objectif personnel qui leur permet de se dépasser.
En théorie tout le monde peut le faire !
Bien sûr boucler le Grand Raid relève de l’exploit, au regard de la distance parcourue et de la longueur de l’effort demandé. Malgré tout, l’intensité de l’effort est à portée de tous, à condition de le vouloir bien sûr !
On marche dans les montées, on court dans les descentes, on trottine sur le plat tout en puisant dans ses réserves de graisses, qui sont infinies, même pour les profils les plus secs ! Lors de l’épreuve « le corps lipolyse, c’est-à-dire brûle du gras. Sur cette phase de basse intensité, on peut tenir longtemps.» (Dr. Jean-Charles Vauthier, traileur et médecin, Le Monde, aout 2018).
On peut s’arrêter pour manger, pour récupérer, pour admirer le paysage…voire même pour dormir quelques minutes puis on repart… Contrairement aux marathoniens, les ultra-traileurs n’ont pas d'objectif de temps (sauf les professionnels) ; leur objectif est d’abord de franchir la ligne d’arrivée tôt ou tard.
Il n’y a pas de hasard possible dans le trail, oubliez la chance et l’improvisation, misez sur la préparation ! Une bonne préparation c'est quoi ?
Éliminer les aliments néfastes pour le tube digestif tels que les crudités, le lait, épices, et de manière générale, les aliments qui ont tendance à perturber votre digestion ;
S'hydrater au maximum : au moins 2 litres d'eau par jour ;
Reconstituer à bloc ses réserves en glycogène : autrement dit, veillez à consommer des glucides complexes tels que du pain (blanc ou complet), des céréales (quinoa, riz, sarrasin…), des féculents tels que des patates douces, du manioc, pomme de terre etc.
Un seul mot d'ordre : confort digestif et hydratation !
Vous finirez heureux et fier ! Mais pas seulement ! Sur des efforts aussi longs, les muscles et les articulations sont forcément douloureux et la fatigue peut durer plusieurs jours ! C’est le temps de la récupération, qui ne doit pas être négligé.
Ce que je garde à l'esprit :
Cet article a été rédigé avec des professionnels de santé.