On distingue deux types d’AVC : les accidents ischémiques et les accidents hémorragiques. Quelles sont les différences, et quels sont les points communs ? Comment fonctionnent-ils ? 

LES AVC D’ORIGINE ISCHÉMIQUE

Ils représentent 80% des AVC. Dans leur cas, l’interruption de la circulation est due à un caillot de sang coagulé qui bouche une artère à destination du cerveau.

Le Mot : Ischémie

Prononcer « is-ké-mi ». L’ischémie est un terme médical qui désigne l’arrêt ou la diminution de la circulation sanguine dans un organe. Sa principale conséquence est la baisse de l’oxygénation des tissus, et la perturbation du fonctionnement des organes touchés, voire leur arrêt complet.

La cause principale est l’athérosclérose, c’est-à-dire une accumulation de dépôts de cholestérol sur les parois des artères. Ces dépôts se durcissent progressivement et forment des plaques d’athérome qui rétrécissent le diamètre des artères et favorisent la formation du caillot de sang.

Dans certains cas, c’est un fragment de plaque d’athérome qui se détache d’une artère et qui va aller obstruer une autre artère à l’intérieur du cerveau.

Parfois, l’origine de l’AVC ischémique provient de la formation d’un caillot sanguin à distance, par exemple dans le cœur. Ce caillot est ensuite véhiculé par le sang jusqu’au cerveau. Cela peut arriver notamment lors de troubles du rythme cardiaque, lorsque le cœur bat rapidement et de manière irrégulière (fibrillation auriculaire).

Accident ischémique transitoire : un signal d’alarme

On parle d’accident ischémique transitoire (AIT) lorsqu’un petit caillot entraîne temporairement l’occlusion d’une artère. Contrairement à l’AVC, les symptômes de l’AIT ne durent que quelques minutes ou quelques heures et ne laissent pas de séquelle. Cependant, la régression des symptômes ne doit pas être prise à la légère car l’AIT constitue souvent  un avertissement et le risque d’AVC ultérieur est majeur: risque de 5 % dans les 48 premières heures et d’environ 10 % à un mois.

LES AVC D’ORIGINE HÉMORRAGIQUE

Plus rares, ils ne comptent que pour 20 % des cas. L’arrêt de la circulation du sang est alors dû à la rupture d’une artère du cerveau.

La cause principale des AVC hémorragiques est une tension artérielle élevée. En effet, l’hypertension artérielle fragilise les artères et au fil des années, celles-ci peuvent se rompre.

Dans certains cas, la rupture peut survenir sur une anomalie préexistante de l’artère, appelée anévrisme ou malformation artério-veineuse, qui se dilate parfois démesurément et finit par se rompre.

Sources

L’accident vasculaire cérébral (AVC) — Ameli Santé

Accident Vasculaire Cérébral — Inserm

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Tous nos articles sont rédigés avec l’aide de professionnels de santé de La Réunion.